Études supérieures à Nantes : pourquoi chausser vos baskets
Un bol d’air dans un semestre chargé
Dès les premières semaines de cours, le rythme peut sembler étouffant. Pourtant, réserver deux créneaux par semaine pour une activité physique régulière change la donne : le corps se renforce, le sommeil se stabilise et la pression des partiels s’allège. Les études le rappellent : bouger réduit le stress, prévient certaines maladies et améliore la concentration tout au long du cursus.
Les dispositifs qui facilitent (vraiment) la pratique
Le SUAPS, l’allié à 30 €
Sur le campus nantais comme partout en France, le Service universitaire des activités physiques et sportives (SUAPS) propose une trentaine de disciplines, du handball à la natation en passant par le tir à l’arc. Moyennant une cotisation annuelle de 30 €, chaque étudiante et étudiant accède à un créneau hebdomadaire encadré par des enseignants diplômés. L’inscription se fait en ligne via l’ent, ou directement au secrétariat, certificat médical en poche.
Le Pass’Sport passe à 70 €
Depuis la rentrée 2025, le Pass’Sport grimpe à 70 € pour les boursiers et les personnes en situation de handicap ; un sérieux coup de pouce pour l’adhésion à un club ou à une salle de fitness de la métropole. Ce chèque peut se cumuler avec les aides régionales, histoire de réduire encore la facture.
Les crédits ECTS pour les plus assidus
Certaines facultés nantaises valident l’assiduité sportive par des crédits ECTS : dix séances dans le semestre suffisent pour booster sa moyenne sans passer par la case rattrapages – un argument qui pèse dans la balance quand le temps manque.
Tisser son réseau en portant les couleurs de l’université
Le week-end, les associations sportives du campus se parent de vert et jaune pour affronter les autres établissements. Au-delà du résultat, ces rendez-vous créent une cohésion rare : coéquipiers aujourd’hui, alliés de projet demain. La licence FFSU délivrée par l’A.S. ouvre l’accès aux championnats universitaires et à leurs déplacements souvent mémorables.
Choisir son sport : quelques repères locaux
Qu’il s’agisse de volley dans le gymnase de l’Université de Nantes, de kayak sur l’Erdre ou de séances de renforcement à la salle de la Beaujoire, l’offre nantaise couvre tous les goûts. Avant de s’engager, il vaut mieux :
• Tester plusieurs disciplines durant les journées portes ouvertes du SUAPS.
• Vérifier les horaires : la plupart des compétitions se jouent le jeudi après-midi, un créneau à garder libre pour éviter les T.D. en conflit.
• Comparer les tarifs étudiants des salles privées : certaines descendent sous la barre des 20 € par mois avec un Pass’Sport en poche.
Plus qu’un plaisir, un investissement
Investir du temps – et parfois quelques euros – dans le sport pendant les études, c’est semer dès aujourd’hui pour récolter demain : un réseau élargi, un diplôme validé sans sueurs froides et, surtout, une santé préservée. Le terrain est prêt, les infrastructures aussi ; il ne reste qu’à enfiler les baskets et à rejoindre l’une des équipes qui animent déjà la vie étudiante nantaise. Pour tout savoir sur les modalités nationales, un détour par le site du ministère complète utilement le panorama.